Une pratique introspective
La plupart des gens sont enfermés dans une révolution permanente à cause de la manière dont ils perçoivent l’échec. L'illusion de la perte et du gain, du bien et du mal, sont autant d’idées qui les limitent et les condamnent à revivre sans cesse les mêmes frustrations. Ce n’est que lorsque vous accepterez l’idée que vous ne pouvez faire que bien, mieux ou mieux que vos accèderez à un tout autre niveau de croissance dans votre processus d’évolution.
Ce n’est pas un problème d’égo, le but d'une telle démarche n'est pas de nous blâmer pour des choses que nous avons (ou n'avons pas) faites. Il est juste question de ne plus laisser vos projections psychologiques diriger votre vie.
Projections que l'ont peut regrouper en trois scénarios (narratifs) :
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Je suis mauvais - indigne - pas à la hauteur
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Je suis en danger
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J’ai peur d’aimer - d’être seul
Une fois que vous parvenez à identifier quand et comment ces narratifs prennent place dans notre vie, alors vous devenez capable d'y répondre consciemment.
Une autre erreur serait de confondre ce processus avec une amélioration graduelle de la personnalité. La transformation de soi ne s'accomplit ni par la morale, ni par l’éthique, pas plus par des changements dans notre comportement ou notre attitude. Il s'agit d'un basculement radical dans notre façon de percevoir et d'éprouver la vie.
Je pense que réduire une démarche aussi profonde à une simple doctrine philosophique est tout aussi désastreux que de réduire l’alimentation en une espèce d’équation mathématique ou de transformer la culture physique en une forme de cardio-training.
Aujourd’hui, beaucoup de gens vivent dans la misère. Ce n’est pas une misère matérielle : la plupart ont de quoi manger à leur faim, un toit et du confort. C’est une misère mentale. Un sentiment d’impuissance, dans un corps qu’ils ne comprennent, maîtrisent pas.
Le mouvement est peut-être notre plus grande source d’introspection et de développement personnel. Bouger ne nécessite pas de salle de sport. Bouger est GRATUIT, Bouger rends LIBRE. De nos jours, bouger n’est plus une nécessité liée à la survie de notre espèce, mais un choix.
C’est aussi le choix le plus difficile. Parce qu’il demande de se remettre en question, de rester pragmatique et de ne pas céder aux modes et aux standards superficiels de notre époque.
Prêt à bouger (et à vivre) mieux ?
~ Nico